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  • Description is exactly "Un petit groupe de femmes du village de Jolap, sur la côte ouest de l'île de Gaua, a inventé une pratique musicale originale : la musique de l'eau. En langue lakon, le nom de cette pratique est wespuang, littéralement "gifler". Les femmes se tiennent dans l'eau – soit une rivière, soit la mer toute proche – debout jusqu'à la taille, et en “giflent” la surface de diverses manières. En fonction de la position et du geste des mains, le contact avec la surface de l'eau produira des sons graves ou aigus, sourds ou légers. Le groupe des musiciennes joue les mêmes gestes au même moment, créant un effet sonore – et visuel – des plus originaux. Plusieurs combinaisons rythmiques et gestuelles ont d'ores et déjà donné lieu à des pièces musicales bien distinctes, comme celles du “dauphin” ou du “serpent de mer”. Cette pratique musicale connaît de plus en plus de succès auprès des visiteurs étrangers, et s'est même déjà produite dans certains festivals, jusqu'en Europe. Partout, on présente cette musique de l'eau comme issue de la “tradition” de Gaua. C'est pourtant faux : l'interprète principale, Rowon (à gauche sur la photo), explique en privé qu'elle a elle-même inventé cette nouvelle tradition musicale il y a quelques années, un jour qu'elle faisait la lessive dans la rivière. Elle s'inspirait alors de jeux d'eau similaires qu'elle avait vus, dans son enfance, en son île natale de Merelava, au sud-est de Gaua. Aux yeux des villageois de Jolap, cette musique de l'eau est donc en réalité aussi nouvelle, et fascinante, que pour les voyageurs de passage…"

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Un petit groupe de femmes du village de Jolap, sur la côte ouest de l'île de Gaua, a inventé une pratique musicale originale : la musique de l'eau. En langue lakon, le nom de cette pratique est wespuang, littéralement "gifler". Les femmes se tiennent…
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