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  • Description is exactly "Jusqu'à son indépendance en 1980, l'archipel du Vanuatu était connu sous le nom de Nouvelles-Hébrides. Il s'agissait d'un condominium franco-britannique, exemple unique au monde de région administrée conjointement par les colonisateurs français et anglais. Aujourd'hui encore, le Vanuatu indépendant tente de préserver la connaissance des deux langues officielles du pays, le français et l'anglais, en leur réservant un sort en principe égalitaire. Il arrive parfois qu'un même village enseigne les deux langues à égalité : ainsi, dans l'île de Motalava (îles Banks, nord du Vanuatu), l'école anglophone ne se trouve qu'à une centaine de mètres de l'école francophone. Il est fréquent qu'une même famille envoie ses enfants dans les deux écoles, afin d'accroître leurs chances futures de succès scolaire. Cependant, dans ces zones rurales où le mode de vie est resté largement traditionnel, anglais et français n'existent guère que dans le cadre scolaire. Les langues que l'on parle quotidiennement dans les villages sont les diverses langues mélanésiennes : dans l'île de Motalava, on parle le mwotlap. Ces langues vernaculaires diffèrent d'une île à l'autre, voire d'un village à l'autre : au total, le Vanuatu en compte plus d'une centaine, véritable mine d'or pour les linguistes. Enfin, si un locuteur d'une de ces langues rencontre une personne originaire d'une autre île, il ne lui parlera ni en anglais ni en français, mais en bichelamar (bislama) – un pidgin à base d'anglais, né au XIXe siècle, qui sert de langue véhiculaire à travers tout l'archipel."

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Jusqu'à son indépendance en 1980, l'archipel du Vanuatu était connu sous le nom de Nouvelles-Hébrides. Il s'agissait d'un condominium franco-britannique, exemple unique au monde de région administrée conjointement par les colonisateurs français et…
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